Mercredi 9 octobre :
Départ du Port à
La Réunion à 19h30 sur le Mauritius Pride, cargo marchandises et
voyageurs, environ 320 personnes si l'on en croit le nombre de places
indiqué sur les canots de sauvetage...ce qui n'est pas toujours
fiable mais bon, nous sommes encore en France et à priori, la
réglementation est respectée !
Nous avons embarqué avec
1h30 de retard dans une ambiance « couleur locale », avec
du personnel navigant qui prend le temps...et un douanier qui nous a
mis en garde au sujet des contre-façons notamment textiles, une
spécialité Mauricienne parait-il (ah bon, on savait même pas et
pis, y sait pas que moi, les fringues...bof!) et les problèmes de
déclaration au retour... « avez-vous les factures de
votre matériel de Kite Surf ? » demanda t-il
gentiment...et bien « non, Monsieur Le Douanier, nous
n'achetons que de l'occaz ! »...cette remarque est venue
« faucher l'Homme en plein vol », lui qui rêve tant de
se remettre à rider, un mois durant et qui ne compte pas payer des
taxes pour ressortir de ce pays avec son matos « bon
marché » !!!
Bref, d'ici là, on
trouvera forcément une solution, comme toujours...sur ce, on monte à
bord et on cherche nos places. Le bateau dispose de 4 ponts, « lé
gran » mais on trouve quand même nos sièges « classe
loisir », larges et très inclinables comme vantés par la
vendeuse des tickets...par contre, des mamas Comoriennes tiennent
salon à nos places, splendides dans leurs drapés colorés et parés
de bijoux étincelants. Bien sûr, elles sourient et ne bougent pas
d'un poil, bien sûr, nous devons faire intervenir un membre de
l'équipage pour accéder à nos sièges...sans tension et sans
heurt, l'Autorité Officielle représentée par l'uniforme fait son
effet. Elles nous gratifieront pendant quelques heures de leurs
palabres dans une langue aux sonorités inconnues de nos « zoreil »,
de leurs rires sonores, de leurs musiques entraînantes sur
lesquelles je ne peux pas encore mettre de nom...je me renseignerai,
promis ! Puis, l'heure du repas a sonné...ou plutôt,
l'incessant ballet des affamés vers la cafétéria nous a poussé à
les suivre : cari poisson, riz, pois et pomme...simple et bon,
probablement plus facile à vomir que la blanquette de veau en cas de
forte houle !
La nuit et la mer furent
calmes. J'avais pris la précaution d'ingurgiter des médicaments
contre le mal de mer et de droguer également mes enfants, ce qui eu
pour effet de nous « ensuquer » de bonne heure, avec
quelques pauses en début de nuit : portes qui claquent,
ronflements, discussions agitées au retour du bar...et juste un ou
deux sans gênes qui se baladent avec leur téléphone/radio/lecteur
MP26/appareil foto/tablette et autres fonctions indispensables n'est
ce pas , en route et à fond !!!
Sur ce, le meilleur fut
de minuit à 4h....sommeil profond, les 2 filles sur les 4 sièges,
les 2 garçons par terre. Ensuite, transhumance collective vers les
toilettes et le p'tit déj, chacun avec sa tête de « pas trop
bien dormi » mais de « content d'arriver à Maurice » !
Port Louis au lever du jour |
Jeudi 10 :
A 6h30, on accostait ; à 8h30, on posait le pied en
terre Mauricienne (2h pour égrainer le chapelet de passagers par
paquet de 20, c'est honnête!) et à 9h, un van nous emmenait à
Tamarin, au sud-ouest, pour une première partie de séjour....un
grand confort pour cette arrivée : savoir où on va dormir les
6 prochains jours et avoir un chauffeur qui nous attend, merci les
z'amis kiteurs de St Pierre de nous avoir refilé ce bon plan !
On nous a vivement
recommandé la côte Ouest, très attrayante pour ses longues plages
protégées d'une barrière de corail, pour ses spots de surf et kite
surf, pour la pêche au gros (ça, je sais déjà que c'est pas pour
nous mais je mangerai bien du thon ou du marlin juste sorti de l'eau!), pour sa grande réserve naturelle et ses gorges, cascades
etc, etc...
Il nous faut une bonne
heure pour atteindre notre point de chute, le plus pénible étant de
patienter dans les bouchons à Port Louis, bien pollué ! Première vision de Tamarin, un gros bourg en bord de nationale, entouré de marais salins,
délimité au nord par la rivière Tamarin et au sud par la montagne de la Tourelle.
Puis, en entrant dans le village, on découvre une vie très animée, des jolies maisons colorées et des petites boutiques partout...beaucoup de chiens aussi...
A la maison de nos hôtes, on a posé nos bagages pour se mettre de suite aux pratiques locales : palabres et « Roti », sorte de crêpe à pâte épaisse garnie de légumes, nos premières saveurs Mauriciennes. Si ça vous dit d'expérimenter:http://www.youtube.com/watch?v=iHtlJ-PfrsY
Ensuite, tour du village et baignade : la baie de
tamarin est splendide offrant une chouette vue sur la
montagne du rempart et les trois mamelles
et l'estuaire...
Enfin, petites courses au Chinois du coin (placé vraiment au coin de la rue!). Nous logeons au premier étage d'une grande maison : 2 chambres, une douche, une cuisinette et une grande terrasse bien ombragée par un manguier, blindé de fruits...pas encore mûrs, dommage, on pourrait les cueillir en tendant la main ! Le repas du soir fût pris chez l'autre Chinois du coin qui tient un p'tit resto....chop suey crevettes, bœuf, poulet aux champignons avec une belle portion de riz pour les 3 Bouchet et Mines frites c'est à dire nouilles sautées avec poulet et œuf pour moi...excellent et copieux...je crois que cette cantine va nous devenir familière !
Si vous voulez vous les faire à la maison: http://carnetrm.free.fr/minefrit.html
Coucher tôt, 21h et nuit réparatrice.
et l'estuaire...
Enfin, petites courses au Chinois du coin (placé vraiment au coin de la rue!). Nous logeons au premier étage d'une grande maison : 2 chambres, une douche, une cuisinette et une grande terrasse bien ombragée par un manguier, blindé de fruits...pas encore mûrs, dommage, on pourrait les cueillir en tendant la main ! Le repas du soir fût pris chez l'autre Chinois du coin qui tient un p'tit resto....chop suey crevettes, bœuf, poulet aux champignons avec une belle portion de riz pour les 3 Bouchet et Mines frites c'est à dire nouilles sautées avec poulet et œuf pour moi...excellent et copieux...je crois que cette cantine va nous devenir familière !
Si vous voulez vous les faire à la maison: http://carnetrm.free.fr/minefrit.html
Coucher tôt, 21h et nuit réparatrice.
Vendredi 11 :
lever échelonné et p'tit déj classique avant de partir à la
plage...3 minutes à pied. Mano y avait déjà fait un saut à 6h
pour voir si les dauphins étaient bien au rendez-vous comme on le
lui avait dit la veille. Effectivement, chaque matin un groupe de
dauphins vient prendre son repas dans la baie. De nombreux bateaux,
voiliers et barques de pécheurs accompagnent des touristes pour
assister à ce spectacle...j'espère que nous aurons l'occasion de
les approcher avant de quitter Tamarin. A 9h, Mano était déjà sur
sa planche, attendant la vague et essayant de prendre la bonne
position pour la surfer....
il est ressorti de l'eau 2h plus tard,
contraint et forcé de se crémer et de ses reposer à l'ombre...sur
ce, Ma., un jeune garçon rencontré sur le bateau, est arrivé et
c'était reparti pour 2h !
Après une petite soupe de boulettes (agneau/gingembre-chouchou/crevettes-poulet/légumes) délicieuses: Voir http://www.recette-ile-maurice.com/2011/04/boulette-chou-cou-niouk-yen.html),
Il y est encore retourné 1 bonne heure...résultat, 6 couches de biafine pour atténuer un bon coup de soleil malgré 3 passages de crème indice 50...et on est en hiver !!! Pendant ce temps, agréables bavardages avec les « pères accompagnants », Réunionnais de longue date, riders avertis donc très attachés à l'Île Maurice. Après-midi à l'abri et encore quelques emplettes pour se faire plaisir avec un poulet rôti et des patates sautées. Encore un p'tit tour à la plage juste avant la nuit et hop, la journée est passée, légère et néanmoins bien remplie de cette douceur Mauricienne que l'on nous a tant vantée et que nous sommes venus goûter.
Premiers essais... |
La vendeuse de boulettes First Class de Tamarin |
Après une petite soupe de boulettes (agneau/gingembre-chouchou/crevettes-poulet/légumes) délicieuses: Voir http://www.recette-ile-maurice.com/2011/04/boulette-chou-cou-niouk-yen.html),
Il y est encore retourné 1 bonne heure...résultat, 6 couches de biafine pour atténuer un bon coup de soleil malgré 3 passages de crème indice 50...et on est en hiver !!! Pendant ce temps, agréables bavardages avec les « pères accompagnants », Réunionnais de longue date, riders avertis donc très attachés à l'Île Maurice. Après-midi à l'abri et encore quelques emplettes pour se faire plaisir avec un poulet rôti et des patates sautées. Encore un p'tit tour à la plage juste avant la nuit et hop, la journée est passée, légère et néanmoins bien remplie de cette douceur Mauricienne que l'on nous a tant vantée et que nous sommes venus goûter.
Sunset à Tamarin |
Samedi 12 :
Comme Mano n'est plus en état de se mettre au soleil, nous avons
décidé de faire une journée « ombre ». Chris, lui, en
profite pour se mettre un peu plus « en lumière »...le
coiffeur à domicile passant par là, il se fait couper les cheveux
d'une petite longueur, seulement les pointes (faut pas exagérer!) et
achète un produit miracle pour redonner force et vitalité à sa
tignasse...parce qu'elle le vaut bien ! Il se pavane maintenant
avec un joli carré. Plusieurs personnes viennent demander à
l'artiste de venir leur rafraîchir leur coupe, ce Monsieur semble
très apprécié et très attendu !
A 11h...enfin...nous sommes prêts à partir vers « la ville » : Quatre bornes et Curepipe...en bus.
Nos hôtes tentent de nous en dissuader, le trajet est long et il pleut souvent là-haut. Qu'importe, nous attrapons le car qui passe sur la nationale pour aller à Quatre bornes...une des grandes villes de l'île, commerçante et embouteillée.
Le trajet est l'occasion de prendre connaissance d'une nouveau paysage composé de champs de canne à sucre et d'une enfilade de villages.
A 4 Bornes, en face de la
gare routière, on se balade dans un immense marché.
C'est le jour des fruits et légumes, on en profite pour se faire plaisir avec des pommes et de la noix de coco...et quelques chips de banane, histoire de s'occuper pendant le trajet retour ! On embarque dans un second bus vers Curepipe. Malgré la conduite Formule 1 des chauffeurs, il nous faudra 1H30 en tout pour arriver à destination !
Ce moyen de transport est très utilisé ; il y a beaucoup d'arrêts et le contrôleur veille à laisser descendre tout le monde avant de faire monter les autres voyageurs...ce qui prend un certain temps. Cela nous a forcément rappelé de bons et moins bons souvenirs sur notre périple Asiatique, quoi qu'il en soit, c'est une bonne manière d'être en contact direct avec les Mauriciens et leur mode de vie.
Il semble que beaucoup de femmes montent en bus jusqu'ici pour faire leurs courses car pour les Mauriciens, Port Louis et les villes des hauts plateaux restent les lieux où l'on trouve tout ce dont on a besoin alors que le reste de l'île est considéré comme « la campagne » (bien qu'il y ait de grands centres commerciaux sur la bande littorale comme Cascavèle).
Marché forain de Quatre Bornes |
C'est le jour des fruits et légumes, on en profite pour se faire plaisir avec des pommes et de la noix de coco...et quelques chips de banane, histoire de s'occuper pendant le trajet retour ! On embarque dans un second bus vers Curepipe. Malgré la conduite Formule 1 des chauffeurs, il nous faudra 1H30 en tout pour arriver à destination !
Ce moyen de transport est très utilisé ; il y a beaucoup d'arrêts et le contrôleur veille à laisser descendre tout le monde avant de faire monter les autres voyageurs...ce qui prend un certain temps. Cela nous a forcément rappelé de bons et moins bons souvenirs sur notre périple Asiatique, quoi qu'il en soit, c'est une bonne manière d'être en contact direct avec les Mauriciens et leur mode de vie.
Il semble que beaucoup de femmes montent en bus jusqu'ici pour faire leurs courses car pour les Mauriciens, Port Louis et les villes des hauts plateaux restent les lieux où l'on trouve tout ce dont on a besoin alors que le reste de l'île est considéré comme « la campagne » (bien qu'il y ait de grands centres commerciaux sur la bande littorale comme Cascavèle).
Marché couvert de Curepipe |
A Curepipe, encore un marché...architecture plutôt originale genre "tentative Beaubourg" puis roti et dholl puri (toujours une sorte de crêpe farcie mais différente)nous calent un « coin » après un rapide tour de ville. On se paie un taxi pour monter au « trou aux cerfs ».
Trou aux cerfs |
On y découvre un beau cratère à la forme circulaire parfaite, envahi de végétation et surtout un panorama grandiose sur la moitié de l’île (au loin vers le nord la montagne Pieter Both, 820m, un des plus hauts sommets Mauriciens).
Ici, l'air est plus frais et nous avons eu beaucoup de chance, aucun nuage, aucune averse pour nous gâcher la vue !
Dimanche 13 :
En l'absence de programme établi, nous acceptons l'invitation à
déjeuner de nos hôtes et tentons de lancer une séance de devoirs
avant midi...pas très efficace mais bon, c'est dimanche et c'est les
vacances ! En compagnie de V. (fille de nos hôtes), son mari
T., de leur fils A., nous dégustons un cari de poulet, riz,
lentilles et des achards à base de mangue (http://cuisine-ilemaurice.fr/condiments/Achard.legumes.htm), le tout,
relevé et savoureux. Quelques autres membres de la famille passent
et s'installent comme ils veulent pour manger, nos hôtes J. et J. ne
viennent pas à table non plus...étrange pour nous mais V. nous
assure que c'est « normal » !
Après le repas, nous
discutons longuement, de tout et de rien, des amis s'arrêtent et
participent aux propos...ambiance « bon enfant »
incontestable ! V. nous montre son Press Book de championne de
Beach Tennis. A 16h, tout le monde se décide à quitter cette
langueur pour aller à la plage...sur le chemin, on entend des
sonorités musicales sortir par les fenêtres et sous les filaos au
bord de l'au, de nombreuses familles se sont rassemblées pour
profiter du repos dominical ; là, ça ressemble franchement à
La Réunion !
Vers 19h, on s'invite chez les voisins...en fait, tous les dimanches soirs, J. et sa famille ouvrent leurs portes à tous les musiciens qui veulent faire un Jam et à tous ceux qui veulent les écouter. Nous y retrouvons B. et M. Chacun amène à boire et à grignoter et on peut y laisser quelques roupies pour soutenir « Santosha Refuge » comme son propriétaire le nomme. Santosha était le nom du spot de surf de Tamarin dans les années 70, aujourd'hui les surfeurs l’appellent Dal ? à vérifier...on y rencontre toutes les nationalités, le lieu est connu de bouche à oreille...sans facebook ! Des jeunes artistes s'y installent quelques temps, profitant des conseils et des connaissances de J. musicien confirmé. Un de ceux-là ressemble franchement à Kezia Jones hormis la coupe Afro !
Ce soir là, guitares, violons, flûte traversière, percussions enchaînent des morceaux, très Seventeen's puis d'autres plus récents, notamment ceux chantés et joués par le fils aîné de J. On a l'impression d'être « téléporté » à Woodstock mais sans les fringues spyché ! Une belle soirée, un peu « perchée » mais originale, comme on en a peu l'occasion d'en vivre.
Vers 19h, on s'invite chez les voisins...en fait, tous les dimanches soirs, J. et sa famille ouvrent leurs portes à tous les musiciens qui veulent faire un Jam et à tous ceux qui veulent les écouter. Nous y retrouvons B. et M. Chacun amène à boire et à grignoter et on peut y laisser quelques roupies pour soutenir « Santosha Refuge » comme son propriétaire le nomme. Santosha était le nom du spot de surf de Tamarin dans les années 70, aujourd'hui les surfeurs l’appellent Dal ? à vérifier...on y rencontre toutes les nationalités, le lieu est connu de bouche à oreille...sans facebook ! Des jeunes artistes s'y installent quelques temps, profitant des conseils et des connaissances de J. musicien confirmé. Un de ceux-là ressemble franchement à Kezia Jones hormis la coupe Afro !
Ce soir là, guitares, violons, flûte traversière, percussions enchaînent des morceaux, très Seventeen's puis d'autres plus récents, notamment ceux chantés et joués par le fils aîné de J. On a l'impression d'être « téléporté » à Woodstock mais sans les fringues spyché ! Une belle soirée, un peu « perchée » mais originale, comme on en a peu l'occasion d'en vivre.
Lundi 14 : Ce
matin, on s'est dit qu'on resterait bien à Tamarin ! Impossible d'imaginer une journée entière sans se déplacer ( ça s'appelle des acharnés, des hyperactifs ou bien des curieux, comme vous voulez!)...alors, on
part à pied par la plage jusqu'à Flic en Flac.
Un succession d’hôtels et ressorts s'étalent sur le littoral, affichant un luxe assez écœurant et prenant possession d'une longueur de plage, réservée à leurs clients. Il y en a même un qui propose des petites maisons individuelles avec jardinet et piscine privative mais bon, pour certains, le confort et l'esthétique n'ont pas de prix...on en profite pour aller, discrètement, se doucher dans un splendide jardin à la pelouse aussi douce et moelleuse qu'une moquette...repérés par un surveillant, on s'éclipse rapidement mais 100m plus loin, les enfants se « font la piscine » pendant que nous les attendons sur des lits de plage à l'ombre d'une petite paillote ! Mine frites et boulettes ( pas bonnes!) sur la plage publique de Flic en Flac mais aucune envie d'aller voir de plus près le village...ça ressemble trop à Carnon Plage...2 à 3 barres d'immeubles, parallèles au littoral pour loger les touristes à des prix raisonnables, tout près des grands hôtels, c'est ça la démocratisation touris. Il semble que Fic en Flac tienne son nom d'une expression Hollandaise « Fried Landt Flaak » : « terre vide et plate »...c'est toujours vrai pour le plat mais pour le vide, faudrait voir à renommer l'endroit !
Un succession d’hôtels et ressorts s'étalent sur le littoral, affichant un luxe assez écœurant et prenant possession d'une longueur de plage, réservée à leurs clients. Il y en a même un qui propose des petites maisons individuelles avec jardinet et piscine privative mais bon, pour certains, le confort et l'esthétique n'ont pas de prix...on en profite pour aller, discrètement, se doucher dans un splendide jardin à la pelouse aussi douce et moelleuse qu'une moquette...repérés par un surveillant, on s'éclipse rapidement mais 100m plus loin, les enfants se « font la piscine » pendant que nous les attendons sur des lits de plage à l'ombre d'une petite paillote ! Mine frites et boulettes ( pas bonnes!) sur la plage publique de Flic en Flac mais aucune envie d'aller voir de plus près le village...ça ressemble trop à Carnon Plage...2 à 3 barres d'immeubles, parallèles au littoral pour loger les touristes à des prix raisonnables, tout près des grands hôtels, c'est ça la démocratisation touris. Il semble que Fic en Flac tienne son nom d'une expression Hollandaise « Fried Landt Flaak » : « terre vide et plate »...c'est toujours vrai pour le plat mais pour le vide, faudrait voir à renommer l'endroit !
Retour à pied pour les
hommes, en bus pour les femmes...qui fût l'occasion d'une légère
mésaventure. Nous découvrons que nous devons prendre 2 bus pour
rentrer à Tamarin...on monte dans le premier qui nous remonte vers
la nationale, on paie 48 roupies (un peu + d'1 euro/ 40 Rs=1€...pas cher mais
pour la petite distance à parcourir, c'est trop!) et j'attends le
ticket. Je le réclame mais le contrôleur ne veut pas me le donner
certifiant que nous avons réglé l'ensemble du trajet et qu'il va le
dire à son homologue du second bus. Je vois bien que c'est louche,
les autres contrôleurs des bus pris les jours précédents, s'étant
montrés très pointilleux sur les tarifs et les tronçons de
trajets. Bref, je laisse courir mais évidement lorsque l'on reprend
le bus, on me demande de repayer. J'explique la situation et le
contrôleur précise qu'il existe plusieurs compagnies donc que le
trajet payé auparavant l'a été à un autre transporteur...il
semble gêné, il téléphone, parle avec le chauffeur, revient vers
nous et finalement, ne nous demande pas d'argent, essayant
probablement de compenser l'attitude malhonnête de son compatriote.
Nous le remercions vivement de sa gentillesse et rentrons à la
maison...vexées d'avoir été arnaquées mais ravies de constater
que cela reste exceptionnel...notre confiance en Maurice reste
intacte !
V. emmène Ella à sa
maison pour qu'elle puisse se connecter et avancer son travail
scolaire.
Soirée vidéo :
« Mission »...qui tombe à pic pour le travail scolaire d'Ella en
Français, le sujet tournant autour du « mythe du bon sauvage » à
l'époque de Diderot, Voltaire et d'autres auteurs du siècle
des Lumières.
Mardi 15 :
Aujourd'hui, les 3 Bouchet décident d'aller voir de plus près, avec
masques et tubas, le bord du lagon, là où la vague roule sans
fin...le plateau du rif, le Dal ? (toujours pas sûre de
l'orthographe, ni de la validité du nom!). Ils y trouvent des coraux
de formes différentes, grosses patates oranges, petites concrétions
blanches ; des oursins de plusieurs couleurs beige, violet, vert
et noire, parfois avec des aiguilles de 15 à 20 cm...peu de
poissons. Il semble qu'il soit plus aisé de nager côté Océan,
l'intérieur du lagon étant sujet aux courants. Bref, ils sont
rentrés un peu fatigués quand même !
Ensuite, nous sommes
descendus en bus vers le Morne Brabant, pointe sud de l'île, le
paradis des Kiteurs. Nous ne sommes pas allés jusque là, gardant
cette « surprise » pour des jours plus ventés.
Par
contre, nous avons passés un couple d'heures à La Gaulette,
dont la baie offre un paysage paisible, bordée de mangrove et ponctuée de barques colorées au mouillage, avec une l'île bien plate au milieu, l'île aux bénitiers, comme dans les images des reportages sur la Polynésie...vert cocotier, blanc sable, et bleu turquoise mer...le cliché qui tue mais qui le fait bien quand même...je ne m'en lasse pas.
Le bénitier est un énorme coquillage genre coque surdimensionné (Spécial Rochelais!) baptisé ainsi par les missionnaires qui s'en servaient de « rince doigts sacré »...oups, excusez mon impiété mais c'était trop tentant !
Vue sur le Morne de la Gaulette |
dont la baie offre un paysage paisible, bordée de mangrove et ponctuée de barques colorées au mouillage, avec une l'île bien plate au milieu, l'île aux bénitiers, comme dans les images des reportages sur la Polynésie...vert cocotier, blanc sable, et bleu turquoise mer...le cliché qui tue mais qui le fait bien quand même...je ne m'en lasse pas.
Le bénitier est un énorme coquillage genre coque surdimensionné (Spécial Rochelais!) baptisé ainsi par les missionnaires qui s'en servaient de « rince doigts sacré »...oups, excusez mon impiété mais c'était trop tentant !
On en a profité pour
chercher une piaule pour Chris quand il va rester seul après notre
retour et pour manger de succulents beignets d'aubergines, des rotis,
des mines frites...bien sûr...dans un p'tit resto avec vue « Le
liverpool snack » (on se demande pourquoi?), très fréquenté
et avec un patron très accueillant, ceci expliquant cela...un vrai
bonheur.
Retour bus à l'heure de
la sortie des classes...ambiance agitée et repérage du chemin pour
monter à Chamarel, au Parc National de Rivière Noire (anciennement
Macchabée Forest) et des villages traversés : Grande Case
Noyale, Petite Case Noyale, Petite Rivière Noire, Grande Rivière
Noire...très pratique à mémoriser, faut juste pas se tromper de
sens. Sur ce chemin, nous avons vus les mêmes salines qu'à Tamarin,
grands bassins de pierre noire (on la dirait volcanique) où
s'activent, au lever du jour ou à la tombée de la nuit, des
ramasseurs de sel, armés du typique « grand râteau » et
de pelles tels des ombres chinoises de pantins articulés sur un fond
lumineux éblouissant.
Sunset à la plage puis
dîner « ratatouille façon », rapide et mouvementé
en raison d'une panne d'électricité, résolue illico presto par les
services EDF locaux, bravo...et spectacle Séga au « Tamarin
Hotel », histoire de découvrir cette musique et cette danse
traditionnelles mais aussi de se retrouver avec la famille de S. et P. (couple Franco-Mauricien) et
accessoirement de goûter le « Rum arrangé » local !!!
Et bien, comment dire, euh, sympa mais un peu répétitif...de belles
robes froufroutantes et le ventre à l'air pour les danseuses, de
charmants costumes à pois rouges pour les musiciens, des sonorités
africaines bien marquées et un ballet de hanches balancées à une
cadence infernale, de quoi décourager toutes les quarantenaires
Européennes, inscrites depuis 10 ans aux cours de danse Afro...c'est
génétique ou ce n'est pas, telle est la question, me dis-je !
Coucher bien mérité, le
plus tardif de la semaine : 23h.
Mercredi 16 :
La vaisselle d'hier est encore dans l'évier en raison de notre
départ précipité au pestacle , le ciel est gris...qu'allons nous
faire ? Randonnée dans le parc des gorges de la rivière
noire ? Il se met à pleuvoir, du coup, c'est peut-être pas une
bonne idée ! Nous suggérons aux enfants de se mettre aux
devoirs...ça nous fera gagner du temps quand le soleil
reviendra...je me mets à l'ordi et je mettrais bien cet article en
ligne sauf qu'il n'y a pas de Wifi dans notre quartier ce qui nous
oblige à nous sevrer...nos hôtes ont une connexion filaire mais on
ne peut pas descendre consulter la messagerie chaque jour, on n'a
pas envie de les déranger...La journée a été , comment dire,
paisible : plage, lecture, plage, lecture. Chris et Mano ont
traversé la baie à la nage et voilà, rien de plus, farniet quoi !
Chaque soir, les pêcheurs débarquent leurs poissons, à même le sable,les vident et les transportent sur des chariots dans un local réfrigéré à quelques mètres de là. La pêche aux filets est suspendue pour une certaine période par mesure de préservation des espèces ; néanmoins le pêche à la ligne est autorisée. C'est la saison du thon et ce sont de belles bêtes qui s'entassent dans les barques, entre 8 à 12 pièces par bateau, pêchées à la traîne. Elles seront revendues trois fois rien aux restaurants et à divers distributeurs (60€ le mètre de thon qui doit faire au moins 100 kgs...pouvez calculer la comm des intermédiaires!). Une seule fois, nous avons vu un "biiiiip" pêché par mégarde probablement et rondement jeté sur la plage puis mis à l'abri des regards...c'est les Chinois qui vont se régaler...zador l'aileron du "biiiip"!
Soirée vidéo :
« De l'autre côté du périph », divertissement sympathique...
Jeudi 17 :
Comme chaque matin, nous avons droit à plusieurs réveils : les
rares coqs du village au lever du jour, les chiens qui aboient au
passage des « travailleurs matinaux », les vendeurs
ambulants qui scandent leur slogan pour attirer le client :
cresson, bananes, brèdes et autres denrées ; ça me rappelle
mon enfance quand les petites camionnettes du boucher, du boulanger,
du poissonnier klaxonnaient dans notre rue pour nous signaler leur
présence....une époque où on consommait bien moins et très local,
un temps où les grandes surfaces n'avaient pas encore signé l'avis
de décès du « p'tit commerce », merci Edouard ! Je
me sens vieille d'un seul coup et pourtant, cela ne fait que 40
ans...
Mais, ce matin, réveil
exceptionnel : la pluie qui finalement n'a pas duré...Comme il
y a un peu de vent, les garçons ont filé direct à la plage voir
s'il y avait des vagues. Pendant ce temps, Ella s'est mise au boulot
et je suis allée au ravitaillement. Des belles vagues sont annoncées
donc cet aprem, ce sera surf ! On a aussi attrapé V. pour
réserver une voiture à partir de demain et enfin, aller visiter le
reste de l'île. Journée Farniente à Tamarin (encore une) donc
plage, vagues et causeries avec les Réunionnais...
Vendredi 18 : Réveil plus matinal que d'habitude pour le Kite...par contre, départ comme d'hab vers 10H pour la pointe sud de l'île sous le Morne Brabant...en voiture...trop bien... on réussit même à s’y asseoir avec tout le matos dedans ! On trouve facilement le spot, suffit de lever le nez pour voir des dizaines d'ailes virevolter dans un grand lagon bleu turquoise, c'est splendide...pas étonnant que ce soit un des hauts lieux de cette pratique. Chris et les enfants s'équipent et se mettent à l'eau pour reprendre doucement.
Pendant ce temps, je vais me balader le long de la plage, bordée d’hôtels et ressorts Top Class avec caméras et gardiens.
Retour à Tamarin pour surfer un couple d'heures...encore une journée bien remplie, marquée par un événement dont le précédent date de plusieurs années : Chris s'est rasé la barbe avec un vrai rasoir! Oui, vous avez bien lu et il l'a fait non pas pour la sortie Resto avec les Réunionnais et un couple de Mauriciens mais plutôt pour mieux bronzer...deviens coquet le garçon en vieillissant!
« Le Domaine
d'Anna », à Flic en Flac, est un immense lieu de réception
« à la Chinoise » : un cadre étonnant et une carte
plus que variée (amuse-gueule, plats, desserts, vins, apéritifs,
cocktails)...donc un parc arboré de plusieurs hectares, 2 sites pour
festoyer histoire de recevoir un mariage en même temps que de
simples consommateurs, des aquariums,
une cascade !!!, des canaux avec petits ponts et végétation luxuriante, des kiosques plantés au milieu d'un étang pour dîner « romantique », une grande salle rustique (pierres de taille et mobilier ancien) avec des tables pouvant accueillir une famille c'est à dire 20 personnes, tout à fait normal ici...une piste de danse avec les sunlights qui vont bien, un orchestre, des bars en veux tu, en voilà... et je vous passe le personnel en quantité astronomique ! Enfin, un endroit incroyable, de ceux dans lequel on entre jamais de peur de ne pas être à l'aise. Et bien, ce fût une belle et bonne soirée (nous étions 18 ! ) malgré une première impression du genre « on va être franchement décalé » en voyant la taille des parkings et des voitures, l'entrée encadrée de massifs lions en pierre et les vigiles, les tenues de soirée ...et cette fois-ci, coucher franchement tardif : 1h du mat !!!
une cascade !!!, des canaux avec petits ponts et végétation luxuriante, des kiosques plantés au milieu d'un étang pour dîner « romantique », une grande salle rustique (pierres de taille et mobilier ancien) avec des tables pouvant accueillir une famille c'est à dire 20 personnes, tout à fait normal ici...une piste de danse avec les sunlights qui vont bien, un orchestre, des bars en veux tu, en voilà... et je vous passe le personnel en quantité astronomique ! Enfin, un endroit incroyable, de ceux dans lequel on entre jamais de peur de ne pas être à l'aise. Et bien, ce fût une belle et bonne soirée (nous étions 18 ! ) malgré une première impression du genre « on va être franchement décalé » en voyant la taille des parkings et des voitures, l'entrée encadrée de massifs lions en pierre et les vigiles, les tenues de soirée ...et cette fois-ci, coucher franchement tardif : 1h du mat !!!
Si vous voulez visiter:
http://www.360hd.fr/visite-panoramique-61-Restaurant-Domaine-Anna
Samedi 19 :
Ma mère a 50 ans aujourd'hui et je vais tenter de la joindre par
téléphone en fin de journée car avec 2h de décalage, c'est pas la
peine d'essayer ce matin. On quitte la maison rapidement pour le
Morne. La marée est basse, c'est plus facile pour les enfants
d'avoir moins d'eau avant que le vent forcisse....programme du jour :
Water Start...que les zouzous réussissent comme des chefs à la
grande fierté de leur « Papou » !
Ensuite, on reprend
notre découverte du sud avec notre petite auto (impossible de décoder la marque), immatriculée
12...vive l'Aveyron !
Toutes les voitures Mauriciennes portent des plaques identiques à nos anciennes plaques nationales, à croire que le gouvernement Français leur a revendu le stock quand on est passé aux plaques Européennes !!!
Toutes les voitures Mauriciennes portent des plaques identiques à nos anciennes plaques nationales, à croire que le gouvernement Français leur a revendu le stock quand on est passé aux plaques Européennes !!!
Baie du Cap avec un stop
mines frites, Bel Ombre, Souillac
avec un stop fraîcheur aux Rochester Falls, splendide cascade d'une dizaine de mètres, en basalte et au cœur des plantations de canne...
avec un stop fraîcheur aux Rochester Falls, splendide cascade d'une dizaine de mètres, en basalte et au cœur des plantations de canne...
La plage de Gris-Gris et La Roche
qui pleure, deux splendides caps sur cette côte dentelée et ventée
qui ressemble au sud sauvage Réunionnais.
On est rentré par le
centre de l’île : St Aubin, La Rivière des Anguilles,
Britannia, Nouvelle France, traversant un joli plateau agricole sur
une bonne route, souvent bordée de platanes et de plusieurs terrains
de golf...A Curepipe, voulant éviter les embouteillages, nous avons
« visité » la campagne environnante vers l'ouest (vu les
jardins botaniques du ministère de la recherche) jusqu'à terminer
dans un cul de sac (usines de textile, peuplées uniquement de
Bengalis). De désespoir, nous avons repris la chemin de la ville,
nous arrêtant au Drive du Mc Do pour un sunday chocolat (Qu'est ce
qu'on fait comme truc incroyable en ce moment!!!) et nous dirigeant
vers le soleil couchant donc vers Tamarin. Nous l'avons raté de peu
(le sunset) et avons eu à peine le temps de retrouver B. et M. qui
rentaient chez eux...RV fût donné pour le lendemain à 17h....ce
sera probablement notre dernière rencontre, le retour à La Réunion
approche !
Comme on me l'avait
conseillé, je suis allée à la Boutik pour acheter une carte de
téléphone public sauf que ça n'existe plus, ici aussi le mobile a
totalement envahi le marché et supplanté la bonne vieille cabine
téléphonique ! Retour à la maison où j'essaie avec le
portable de Chris mais pas franchement efficace, je vois qu'elle
décroche mais je ne l'entends pas...au cas où elle me reçoive, je
lui souhaite quand même un bon anniversaire de la part de toute la
famille !
Diner « Halim »,
soupe Mauricienne et lentilles, coucher tôt....récupération (de
quoi, je sais pas)!
Lundi 21 :
Ella se sent un peu mieux, on décide d'aller visiter Chamarel, ses
terres de couleurs et sa cascade ; S. et sa petite famille sont
du voyage. Sur la route qui grimpe à flanc de montagne, on s'arrête
pour admirer le panorama : Baie de la petite rivière noire, La
Gaulette, l'île aux bénitiers, le Morne Brabant, Pointe marron...un
tableau que seule la nature peut nous offrir !
L'entrée du site payante donne accès à la cascade et aux terres de couleurs. On traverse un vaste domaine boisé, très agréable promenade pour atteindre la chute d'eau, d'environ 100 m de haut, la plus grande de l'île, qui se jette dans un écrin de verdure vertigineux.
Puis, on accède à la fameuse zone dont le sol est composé de 7 couches de terres aux variations chromatiques étonnantes, bien que le bleu et le rouge soient les bases colorées des autres dégradés : le bleu pour l'aluminium et le rouge pour le fer, témoins du refroidissement inégal des roches en fusion d'il y a fort « lontan ». Ces terres ont la particularité de se différencier quoiqu'il arrive ; même quand il pleut et même quand on essaie de les mélanger dans un récipient...incroyable, non ?
Après avoir chercher un p'tit resto pour manger un morceau ensemble...à prix d'or, site touristique oblige, on se sépare sans déjeuner (des mines frites à 350 roupies, non mais...au delà de 100 Rs, c'est du vol dixit P. née mauricienne!) pour continuer vers Grand Bassin et Bois Chéri. La forêt tropical devient continentale, on se croirait au Canada...des bouleaux, des conifères et c'est vrai qu'il fait beaucoup plus frais.
On longe le Parc Naturel de Rivière Noire dont les randonnées sont réputées (ce sera pour une prochaine fois!)
puis on s'arrête au Temple de Ganga Talao, lieu de pèlerinage des Hindous pour la fête Maha Shivaratree.
Quelques infos plus précises: http://www.routard.com/guide_agenda_detail/6423/maha_shivaratree_a_ganga_talao_%28grand_bassin%29.htm
Retour sur le plancher des vaches sans l'ombre d'une queue de ces dernières...on poursuit notre périple par la route du Thé vers Bois Chéri.
On croise quelques singes; certains disent que les fermes d'élevage les ont relâchés dans la nature, leur exploitation n'étant plus rentable, d'autres qu'ils ont toujours été là...va savoir!
C'est sur ce haut plateau, où je reconnais d'emblée le Vert Thé (à ne pas confondre avec le Thé Vert!) que j'ai tant aimé en Malaisie, que Maurice produit son thé noir à la vanille. Nous rentrons en passant par la Mare aux Vacoas, un des réservoirs d'eau douce de l'île, bien utile pour compenser l'aridité du climat notamment sur la côte ouest. A Maurice comme à La Réunion, les montagnes au centre du territoire bloquent les précipitations arrivant de l'est et du sud provoquant des problèmes terribles de sécheresse à l'ouest et au nord...d'ailleurs, à Tamarin, l'eau courante est coupée de 9h à 17h pour réguler la consommation et économiser les réserves des Mares.
Nous tentons de choper
un nouvel itinéraire pour passer derrière les monts des Trois
Mamelles et du Rempart...peine perdue, nous nous retrouvons sur la
nationale habituelle qui nous ramène à Tamarin par Flic en
Flac...dommage !
Dernier coucher de soleil à Tamarin avec démo TKD et libre expression enfantine...
Dernier coucher de soleil à Tamarin avec démo TKD et libre expression enfantine...
Mardi 22 : Un
dernier coup de kite pour les garçons, Ella re-sombre dans un état
fébrile...ça va être sympa pour prendre le bateau ce soir et moi,
je boucle les sacs et me transforme en fée du logis !
A 15h, on se décide pour
un dernier bain...on salue toutes les têtes connues rencontrées
« See you soon, Take care » et on se demande déjà quand et comment on va pouvoir revenir rapidement
dans ce petit coin de paradis...pour Noël, ce serait un beau cadeau,
non ? Avec 10 jours à Rodrigues sa petite sœur pour bien
démarrer 2014 ???
Bref, revenons sur terre,
on embrasse bien fort la famille qui nous a accueillie au-dessus de
chez elle pendant 12 jours et on part vers Port Louis reprendre le
bateau pour rentrer à la maison...sans Chris qui prolonge son séjour
pour devenir un vrai pro du kite !
A 20h, nous appareillons
en compagnie de S. et P. + leurs enfants. Comme le navire est à
moitié vide, on se la « coule » douce en travers des
fauteuils...trop bien ! Toujours pas de vent, ni de houle donc
traversée idéale...sauf le réveil à 5h par micro pour aller
petit-déjeuner...bref, ensuite, c'est le déroulement classique :
attente et douane, 2 bus pour redescendre à St Pierre et voilà, le
tour est joué...excellentes vacances, à recommencer...et à
recommander...sans modération !!!
Si vous voulez en savoir
plus sur l'île Maurice :
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_Maurice
Bravi, Bravo, Brava ! trop top !
RépondreSupprimerEffectivement les photos apportent un plus... Vite un autre... Biz Law